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Souhaiter « Jumu’a Mubarak »
est-ce une innovation ?

 

 

 

 

Pour quelques tristes raisons, les gens demandent sans cesse de préciser si le fait de souhaiter un « Jumu’a Mubarak » (Vendredi Béni ou bon vendredi) est une innovation [1]. Cet article, inshaa’ Allâh, permettra d’avoir un éclairage sur ce sujet.

 

Question :

Récemment, j’ai visionné une vidéo sur YouTube dans laquelle un homme affirme que se souhaiter mutuellement un « bon vendredi » est une innovation? Est-ce vrai?

 

Réponse :

Les Savants spécialisés dans le domaine de la fatwā (les avis juridiques) ont divisé les actes entre culte et coutumes. Les deux sont au cœur de notre foi et les savants ont accordé à chacun une attention considérable. Pour cette raison, le premier doctorat accordé par l’université al-Azhar dans les années 20 portait sur l’Islam et la coutume.

 

Les coutumes et les cultures sont embrassées par l’Islam

 

La coutume est si importante qu’elle constitue l’un des cinq principaux axiomes de la loi Islamique. Al-Qādi al-Hussein ash-Shāfi’i رحمه الله a écrit : « L’utilisation de la coutume est l’un des cinq principes sur lesquels repose le droit Islamique ».

L’Imām as-Suyyuti رحمه الله les a mentionnés dans Al-Kawāqib al-Sāt’i :

« La certitude n’élimine pas le doute et l’Islam supprime tous les dommages.
La difficulté apporte la facilité et la coutume (pour le fiqh) est un point de référence
Quelques-uns en ont ajouté un cinquième : chaque acte d’une personne est basé sur son intention. »

 

Le rôle de la coutume dans la Fatwa

 

ʻAbdullah ibn Masūd رضى الله عنه avait pour habitude de dire : « Ce que les Musulmans jugent comme étant bon est bon. »

Dans la collection de hadiths authentiques de l’Imam al-Bukhāri (dires ou traditions du Prophète ﷺ), sous le chapitre dédié au commerce, nous trouvons un titre intéressant pour la 95ème section :

بَابُ مَنْ أَجْرَى أَمْرَ الأَمْصَارِ عَلَ مَا يَتَعَارَفُونَ بَيْنَهُمْ فِي الْبُيُوعِ وَالإِجَارَةِ وَالْمِكْيَالِ، وَالْوَزْنِ، وَسُنَنِهِمْ عَلَ نِيَّاتِهِمْ وَمَذَا هِبِهِمِ الْمَشْهُورَةِ

(Nom du) Chapitre : Lorsqu’il n’y a pas de jugement fixe, il est fait référence aux traditions et usages d’une communauté ; Les coutumes et les normes sont une partie importante de notre foi.

En commentaire, le grand Imam ibn Hajar رحمه الله a écrit : « Le but de ce titre est d’établir le recours à la coutume dans le droit Islamique ».

Cela ne veut pas dire que toute coutume est reconnue par l’Islam. Ainsi, pour en savoir plus à ce sujet, il est recommandé de consulter un spécialiste local ou les livres de usūl al-fiqh (fondements de la Jurisprudence Islamique).

 

La règle concernant les coutumes et les affaires courantes est la licéité

 

L’Imām Ibn Taymiyyah رحمه الله a écrit que les fondements de l’école de l’Imam Ahmed sont au nombre de deux :

1. Les coutumes sont autorisées sauf s’il existe un texte clair les interdisant.

2. Il est interdit d’inventer des actes de culte à moins qu’un texte clair ne le permette.

Ensuite, il a défini la coutume en ces termes : « Les coutumes sont les habitudes des gens en matière de nourriture, de boissons, de vêtements, de transport, de conversation et autres activités quotidiennes normales. Ainsi, elles ne devraient être interdites que par Allâh ou Son Messager par le biais d’un texte explicite, général ou d’une analogie appropriée. Sinon, la règle générale à leur égard est la licéité ».

À partir de la définition donnée par Ibn Taymiyyah, nous comprenons que les coutumes se divisent en deux parties : les paroles et les actes.

Ibn Hajar a déclaré : « La coutume joue un rôle dans la détermination du sens explicite des mots. » Cela implique que si une personne utilise un mot qui est exclusif à sa culture, la coutume connue est utilisée pour en déterminer ses implications. Pour cette raison, l’imam ad-Dardīr رحمه الله a fait remarquer que les Mālikites avaient formulé l’axiome suivant : « Les coutumes sont comme des conditions ». Les salutations comptent parmi les usages importants des mots.

 

Les salutations

 

Les érudits s’accordent pour dire que les salutations relèvent des mu`amalāt (activités quotidiennes) et font partie des coutumes liées à la parole. Dès lors, les salutations exemptes de tout mal sont considérées comme licites. Pour cette raison, quand Talha رضى الله عنه (un grand compagnon du Prophète ﷺ) a salué K`ab رضى الله عنه avec la bonne nouvelle du pardon de ce dernier, celui-ci n’a pas été censuré par le Prophète, K`ab ou par les autres compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux tous).

Sur la base de ce principe important et du grand nombre de textes généraux qui nous encouragent à bien parler et à être doux avec les autres, il est exagéré de dire qu’une telle salutation est une innovation. Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, l’Imām ash-Sakhāwi رحمه الله (grand maître de hadith et étudiant principal de l’éminent maître dans cette discipline, l’imam Ibn Hajar al-Asqalani) a noté cela plus en détail dans al-Tahina bi alsh-Shūr wa al-Ayad (Les Salutations pendant des mois et les vacances).

Par ailleurs, il est rapporté dans des récits bien authentifiés et solides que notre Prophète ﷺ nous a appris que le jour de Vendredi est un ‘Aïd (jour de fête) pour les Musulmans. [2]

Nous savons que, tout comme l’Aïd, le Vendredi est un jour qui renferme de grandes bénédictions – un jour où nos œuvres sont acceptées, nos péchés sont pardonnés et nos prières exaucées.

l’Imam Sakhawi considérait que l’exemple général des Compagnons se félicitant mutuellement lors des occasions bénies constituait un précédent suffisant pour que les Musulmans puissent le faire également au cours de mois spéciaux et des « ‘Aïds » (ce qui inclus le vendredi, comme établi par de solides rapports Prophétiques).

Enfin, notons que le fait de dire « Jumu’a Moubaraka », revient à dire « que Allâh bénisse ton Vendredi ». Cette phrase n’est donc rien d’autre qu’une invocation (dou’a) formulée par un Musulman envers un de ses coreligionnaires. Il n’y a en cela rien de blâmable, quand bien même la formulation précise n’aurait pas été prononcée par le Prophète ﷺ ou un de Ses Compagnons. Cela constitue un acte de piété et nous demandons qu’Allâh accepte nos pieuses invocations, ainsi que les vôtres.

À la lumière de ce qui précède, il apparaît qu’il n’y a rien de mal à féliciter son compatriote Musulman le Vendredi avec une phrase telle que « Jumu’a Moubarak ». En tant que « phrase », elle est peut-être certes nouvellement inventée, mais en tant que « signification », elle coïncide parfaitement avec le point de vue Islamique du Vendredi et de ses mérites.

Enfin, Si vous souhaitez lire un exposé détaillé sur le concept de l’innovation (bida’a) en Islam, nous vous recommandons de l’article suivant : Existe-t-il de bonnes innovations en Islam

Qu’Allah nous bénisse par le tawfiq (succès).

Et Allâh est plus Savant

Wassalam

 

Notes :

Réf : Imam Suhaib Webb, Sheykh Faraz Rabbani, Sidi Faraz A. Khan

[1] Sous entendu, une « mauvaise » innovation.
[2] Ibn Majah, Sahih Ibn Hibban

Lave-toi chaque Vendredi

Muhyi ud-Deen Ibn ‘Arabî [1]

 

Lave toi chaque vendredi - joumou'a

 

Tu dois te laver entièrement chaque vendredi (Ghusl). Fais que ce soit avant d’aller à la prière en commun du vendredi. Et lorsque tu te laves, formule l’intention d’accomplir un devoir, car il est rapporté dans le Hadith authentique que : « Le lavage du vendredi est un devoir pour chaque musulman » [2].

De même, il est rapporté que l’Envoyé de Allâh (salallâhou ‘alayhi wassalaam) a dit : « Il est du devoir de chaque musulman de se laver tout les sept tours » [3]. Ainsi, tu réunis les deux hadiths en te lavant le vendredi. Ceci parce que Allâh a créé sept jours qui sont les jours de la semaine.

Donc, lorsqu’une semaine passe et que les jours effectuent un cycle complet, cela constitue un nouveau cycle. Aussi, aucun cycle de jours ne passe sans que tu y effectues un lavement pour honorer ton essence, la sanctifier et la purifier.

En effet, de même qu’il est rapporté sur le siwak (cure-dent) que : « C’est une purification de la bouche et un contentement du Seigneur », de même, le lavement dans la semaine est une purification pour le corps et un contentement du Seigneur, c’est-à-dire que le serviteur a accompli un acte qui contente Allâh dans la mesure où Allâh lui a ordonné cela et qu’il a exécuté Son ordre.

Notes :

[1] Abû ‘Abd Allâh Muhyi ud-Deen Ibn ‘Arabî dans « Paroles en Or ».

[2] Boukhari & Muslim, selon Abou Sa’id al-Khoudri (radhia Allâhou ‘anhou)

[3] Boukhari & Muslim

Prier Tahiyat ul-Masjid durant la Khotba [1]

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Jumu-a

 


Question :

Si lorsque nous entrons dans la Mosquée, la Khutbah de Jummah est en cours, devons-nous quand même prier 2 rakats nafil (surérogatoires) avant de nous asseoir (c.-à-d. la prière de salutation qu’il est possible d’effectuer lorsqu’on rentre dans une Mosquée)?

Réponse :

Dans le Saint Qour’an, Allâh Ta’ala nous ordonne ceci : « Lorsque le Qour’an est récité, observez le silence et écoutez-le attentivement, afin de mériter la miséricorde du Seigneur. » [2]

L’imam al-Sawi (RA) mentionne dans son commentaire du tafsir al-Jalalayn que les exégètes du Qour’an évoquent quatre possibilités concernant la raison pour laquelle ce verset fut révélé (asbab nuzul). Tout d’abord, qu’il a été révélé au sujet de la khutba. C’est l’opinion préférée par Jalaladdin as-Suyûtî dans son tafsir, expliquant que cela faisait référence au Qour’an mais aussi à la khutba. Deuxièmement qu’il s’agit d’un commandement général devant être appliqué à chaque fois que le Qour’an est récité. Troisièmement, qu’il a été révélé pour empêcher que les gens parlent les uns avec les autres lorsqu’ils prient derrière un imam comme ils le faisaient avant que parler pendant la prière soit interdit. Quatrièmement, qu’il a été révélé au sujet de la récitation du Qour’an à haute voix quand on prie derrière l’imam [3]. L’imam al-Nasafi mentionne dans son tafsir que l’opinion la plus correcte, c’est qu’il a été révélé concernant à la fois la récitation derrière l’imam et le fait de parler au cours de la khotba du vendredi. [4]

De nombreux autres commentateurs comme Moudjahid, Ibn Juraij et Saeed ibnul Musayib (RA) sont d’avis que ce verset concerne également la Khutbah de Jummah et la Salaat. [5]

Il est rapporté que Rasulullah a également dit : « Quand l’un de vous entre dans la mosquée alors que l’imam est sur la chaire (délivrant la khutba), alors qu’il ne fasse aucune salat et ne parle pas jusqu’à ce que l’imam termine (le sermon). » [6]

Dans le Musnad de l’Imam Ahmad (RA), il y a un hadith qui suggère aussi que quand on entre dans le Masjid pour Salaat ul-Jumu’a et que l’imam a déjà commencé le sermon, alors on doit s’asseoir et écouter attentivement le sermon et à ne faire aucune salat. [7]

Ce qui précède, fut la pratique d’un grand nombre d’éminents Sahaba (RA) et de Tabi’een comme Hazrat Umar, Uthman, ‘Ali, Ibn Abbas, l’Imam Malik, Laith, Abou Hanifa, at-Thawri, Ibn Sirine (Qu’Allâh soit satisfait d’eux tous). [8]

Toutefois, les Imams Shafi’i et Ahmad ibn Hanbal (RA), sont d’avis qu’il est mustahab (recommandé) pour celui qui arrive alors que l’imam a déjà commencé son sermon qu’il effectue le Tahiyyat ul-masjid. [9] Ils ont basé leur avis sur un incident qui s’est produit avec Hazrat Sulaik Al-Ghatfani (RA). Hazrat Jabir (RA) raconte que Sulaik Al-Ghatfani entra alors que Rasulullâh  prononçait le sermon du vendredi et qu’il s’assit. Rasulullâh  lui demanda s’il avait effectué sa salaat. Il répondit par la négative, Rasulullâh  lui ordonna alors de : a) de se lever, b) d’effectuer 2 rakaats (nafil), c) d’effectuer cette prière rapidement. [10]

La majorité des savants qui ne soutiennent pas la même opinion que les Imams Ahmad ibn Hanbal  & Shafi’i (RA), expliquent le hadith mentionné ci-dessus comme étant un cas particulier concernant uniquement Hazrat Sulaik (RA).

En effet, selon certains avis, Hazrat Sulaik Al-Ghatfani était un homme très pauvre et ne possédait pas de vêtements décents qu’il puisse porter à la prière du vendredi, et dans certaines versions il est rapporté qu’il n’avait guère de vêtements, de sorte que le Prophète  lui ordonna de se lever et de prier pour que tout le monde puisse voir sa pauvreté et faire ensuite preuve de charité envers lui. [11] Dans les autres hadiths relatant cette histoire, il est rapporté que durant la khotba, le Prophète  exhorta les gens à la charité de sorte qu’à la fin de celle-ci, un certain nombre de vêtements furent offerts à cet homme très pauvre.

L’explication donnée ci-dessus devrait suffire à comprendre la vraie nature de ce récit.

En dehors de cet incident, Rasulullâh  n’a jamais ordonné à un autre retardataire de se lever et d’effectuer tahiyyat ul-masjid, comme il l’ordonna à Hazrat Sulaik (RA). Il existe de nombreux incidents qui confirment ce point de vue et le fait que Rasulullâh  n’ait pas ordonné aux retardataires qu’ils effectuent cette prière. Au contraire, il leur a été demandé de s’asseoir et de ne pas causer de gène aux autres. [12] Certaines narrations mentionnent également que Rasulullâh  arrêta son sermon, attendit que Hazrat Sulaik (RA) termine sa salat et reprit son sermon après qu’il eut terminé sa prière. [13] Cela indique clairement que Hazrat Sulaik (RA) n’a pas effectué ses 2 rakaats pendant le sermon. Le Prophète  lui avait également demandé de faire sa salat rapidement (puisqu’il l’attendait). Cela souligne aussi l’importance de l’écoute du sermon. En fait, Rasulullâh  interdit toute autre activité pendant le sermon, de sorte que l’on écoute les conseils du sermon. Même faire une recommandation de bien pendant le sermon a été interdit, alors que c’est normalement un acte Wajib [14]. Par conséquent, si un acte Wajib n’a pas été autorisé, comment un acte optionnel (nafil) aurait-il pu l’être? [15]

Il est également essentiel que chacun sache qu’il existe un certain nombre de hadiths qui enjoignent à un silence complet pendant la khutba. Parmi eux, ce hadith rigoureusement authentique dans lequel le Prophète  a dit que si on demande à la personne à côté de se taire le vendredi pendant le sermon, on commet là un acte condamnable et rejeté (laghw) [16]. Ainsi que le hadith où Rasulullâh  a dit que durant la khotba, même le fait de toucher un caillou constitue un acte répréhensible et rejeté (laghw) [17]. Ce hadith indique que, en plus de parler, même s’agiter inutilement pendant la khutba est inadmissible, comme c’est également le cas lors de la prière.

En outre, il est rapporté des Gens de Médine [18] qu’ils ne priaient pas pendant la khutba, le Amal ahl al-Madina constituant rappelons-le une transmission mutawatir [19] de la pratique des Sahaba transmises aux Tabi’in de Médine puis au Tabi at-Tabi’in.

De ce qui précède, on retient que certains grands savants comme l’Imam Shafi’i et l’Imam Ahmad ibn Hanbal sont d’avis que pour le retardataire prier Tahiyat ul-Masjid durant la khotba est (tout au plus) une Sunnah (non obligatoire) [20]. La question est donc sujette à divergence et nous respectons cet avis en tant que tel.

Cependant, lorsque l’on regarde le sujet en détail, et que l’on étudie attentivement les autres narrations, les versets du Qour’an ainsi que ce qui nous a été transmis à ce sujet par les Musulmans des premières générations, il nous apparait clairement que la pratique convenable consiste à s’assoir et à écouter (lorsque l’on entre dans la mosquée et que la khotba de Jumou’a a déjà commencé).

Nous en profitons pour rappeler au lecteur qu’un simple et unique hadith ne doit jamais être considéré par un Musulman comme une règle à appliquer stricto sensu, sans qu’il se réfère d’abord aux commentaires des spécialistes de la Jurisprudence des 4 écoles.

C’est pourquoi, en conformité avec les Ecoles Malikite et Hanafite et en fonction des nombreux éléments dont nous disposons sur cette question, nous suivons l’avis selon lequel il est souhaitable lorsque le Musulman retardataire se trouve dans cette situation, qu’il s’asseye et écoute le sermon du vendredi et ne s’engage dans aucune salat nafil. Ce point de vue est par ailleurs celui fortement soutenu par la majorité des pieux et éminents Prédécesseurs (as-Salaf us-Salih) dont il a été rapporté qu’ils n’effectuaient aucune prière nafil une fois la khotba de l’imam commencée.

Et Allâh est plus Savant.

Notes :

[1] Réalisé Par Sunnisme.com à l’aide des Fatwas du Mufti E. Desai et de Sheykh Sohail Hanif
[2] Qour’an s7,v204
[3] Hashiya al-Sawi Ala al-Jalalayn, 2:311, Dar al-li Ihya Turath al-Arabi
[4] Madarik al-Tanzil wa al-Tawil Haqaiq, 1:628, Dar Ibn Kathir
[5] Tafsir Ibn Kathir – vol 2
[6] At-Tabarani
[7] Musnad Ahmad pg.75, vol 5
[8] Sharh de Mouslim, pg 287, vol 1 / Musannaf ibn abi Shaiba pg.20, vol 2
[9] Sharh Muslim, an-Nawawi pg 287
[10] Kitaab ul-Jumuah – Sahih de Muslim pg 287, Vol-1
[11] Mentionné ans le Mousnad, dans le Sahih de Ibn Hibban, par l’Imam al-Tahawi et dans les Sunnan d’Al-Nasai.
[12] An-Nasaai, pg .207
[13] Musannaf ibn Abi Shaiba, pg.20-vol2
[14] Wajib : nécessaire : degré en dessous du Fard (obligatoire) dans le madhhab Hanafi. Dans l’école Malikite, le Wajib est synonyme de Fard.
[15] Al bahruraaiq, pg.271 vol 2
[16] Muslim et [17]
[18] Amal ahl al-Madina, c’est-à-dire la pratique des Savants de Médine. Pour plus d’infos sur le sujet, lire cet article
[19] Le hadîth mutawâtir (Hadith notoire) est rapporté par un nombre de transmetteurs supérieur ou égal à 10, et ce à tous les niveaux de la chaîne de transmission. En comparaison aux hadiths singuliers, ils sont peu nombreux, mais ils sont tous valides. Le hadith a donc au moins 10 chaînes différentes. Tel ce hadith rapporté par plus de 70 compagnons: « Que celui qui ment sur moi, s’attende à siéger en Enfer ! ».
[20] Alfiqhul-Islaami wa adillatuhu – pg.297 vol, 2

Bonus : Shaykh Hamdi Ben Aissa a déclaré : « Le vendredi, durant Joumou’a, lorsque le Khatib (imam) comme à faire sa khutba (discours), certains se lèvent et commencent à « danser », c-à-d à faire ce qu’ils appellent « Tahyat al-Masjid ». C’est une insulte à l’imam. L’imam à commencé à faire le discours … imaginez si tout le monde se lève pour faire Tahyat al-Masjid lorsque l’imam se met à parler ! C’est clair et net, c’est kabir, ça ne peut pas être une Sunnah de prier lorsque l’imam commence à parler. T’es venu en retard, reste dans un coin en silence… »