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Le plus grand succès de la umma, au terme du millénaire passé, est sans doute d’avoir pu, à l’épreuve du temps, maintenir intacte sa cohésion intellectuelle interne. Depuis le cinquième siècle de l’hégire jusqu’à une période récente, et malgré l’aspect tragique des belligérances inter-dynastiques, les musulmans sunnites ont su maintenir entre eux une attitude de respect religieux et de fraternité quasiment infaillible. Il est remarquable que littéralement nulle guerre de religion, émeute ou persécution ne les ait divisés au cours de cette longue période si difficile à maints autres égards.

Né en 1960 à Londres, le Sheykh Abd-al Hakim Murad compte parmi les plus grands penseurs de l’Islam contemporain. Il a obtenu un MA (l’équivalent de la maîtrise française) de langue Arabe à l’université de Cambridge en 1983 avant de poursuivre ses études au Caire pendant trois ans sous la direction de maîtres traditionnels à l’université d’al-Azhar, une des plus anciennes universités du monde musulman. Un cursus qu’il compléta pendant trois ans entre Jeddah et la vallée bénie du Hadramawt au Yémen ou il fut le disciple du Sheykh Ahmad Mashhur al-Haddad et de Sheykh Ismail al-Adawi.

L’Imâm ash-Shâfi’î (radhia Allâhou ‘anhou) a dit : « Vous [les savants du hadîth] êtes les pharmaciens tandis que nous [les juristes] sommes les médecins ». Mullâ ‘Alî al-Qarî a commenté comme suit : « Les premiers savants ont dit : le savant du hadîth sans connaissance du fiqh est tel le vendeur de médicaments qui n’est pas médecin : il est en leur possession mais il ne sait pas quoi en faire, et les savants du fiqh sans connaissance du hadîth sont tels des médecins sans médicament : il sait ce qui constitue un remède, mais n’en a pas de disponible » [2]. Ceci est un rappel envers ceux qui invitent le commun des musulmans à pratiquer leur religion en prenant directement dans les Hadiths, sans même être des savants dans ce domaine et pire encore, sans prendre en compte l’avis des spécialistes du Fiqh.

Les remarques qui suivent ne sont pas formulées dans l’intention d’offenser qui que ce soit. Nous aimons tous nos frères qui aiment Allâh et Son Messager, qui travaillent sincèrement pour cette religion (deen), quelle que soit l’orientation qu’ils choisissent. Si les parole qui vont suivre peuvent paraître sévères à l’encontre de certains, c’est parce que la gravité de l’époque dans laquelle nous vivons nous oblige à aller droit au but.

Question : Certaines personnes ont déclaré que le système des ijazas [2] et les Isnads [3] d’un savants sont essentielles alors que d’autres disent qu’il n’est pas nécessaire de posséder des Isnads ou des ijazas pour être un savant et que la science peut être obtenue simplement à partir des livres (comme c’est le cas pour sheykh al-Albani). Quelle est l’opinion correcte et qu’elles en sont les preuves?

Allâh dit : « Demandez aux gens de sience, si vous ne savez pas! » Sheykh Nuh Ha Mim Keller mentionne dans une de ces conférences que,dans la Tariqa Shadhili le Sheykh n’a pas une importance énorme. Le Murshid Shadhili (guide spirituel) exige seulement une chose, le suivi strict de l’une des quatre écoles Juridiques.

C’est une bonne question et il y existe une très belle réponse! Allâh nous a commandé d’accomplir toute action qui soit bonne pour nous et nous a interdit toute action qui soit mauvaise pour nous. Allâh ordonne à la femme Musulmane de porter le hijab quand elle sort de la sphère sécuritaire de sa maison ou lorsqu’elle se trouve en présence d’hommes étrangers (ndt : non-mahârim). Par conséquent, porter le hijab est très bénéfique pour toi – femme Musulmane – pour de nombreuses raisons. Parmi elles :