Peut-on porter des vêtements avec des logos d’animaux?

Peut-on porter des vêtements avec des logos d’animaux?

 

Sheykh Faraz Rabbani

 

 

Logos_Islam

 

 

Question :

J’ai des lunettes Ralph Lauren et il a un logo de cheval sur le support de nez (le plastique qui touche le nez). Puis-je porter les lunettes quand je prie?

 

Réponse :

Au nom d’Allâh, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,

Walaikum assalam wa rahmatullah,

Il est permis de porter ces éléments, et la prière demeure valide lorsqu’on les porte. Cependant, il est préférable de les éviter dans la mesure du possible.

Ce qui est fortement interdit est de dessiner l’ensemble du corps humain avec tous ses détails, ou le visage et le cou avec tous ses détails (sauf pour les besoins immédiats à des fins éducatives et autres besoins du même genre).

Quant au fait de dessiner un contour du corps humain, sans caractéristiques détaillées, et étiqueter des différentes parties, ou dessiner les détails d’une partie particulière (comme le cœur), cela est autorisé, et ce n’est pas détesté si pour un but raisonnable (comme l’éducation), et blâmable autrement.

Il est mentionné dans al-Durr al-Mukhtar de l’imam `Ala’ al-Din al-Haskafi que, parmi les types d’images qu’il n’est pas interdit de posséder se trouvent celles qui sont :

« (Petites) de telle sorte que les détails de leurs membres ne sont pas apparents à quelqu’un qui baisse les yeux sur ces images alors qu’elles sont sur le sol, comme mentionné par Halabi, (ou dont la tête ou le visage est coupé) ou avec un organe effacé (organe sans lequel  le corps ne peut pas vivre), (objet inanimé). »

Ibn Abidin a apporté des précisions dans son super commentaire, Radd al-Muhtar,

« (Sa parole « avec leur tête … coupée ») signifie :  qu’il y ai eu une tête dès le départ ou qu’elle ait été effacée par la suite. » [Radd al-Muhtar `ala al-Durr al-Mukhtar, ‘Bab ma yufsid al-salat wa ma yukrahu fiha’]

Et Allâh est plus savant.
Wassalam,

Sheykh Faraz Rabbani (Madhhab Hanafi)

 

© Traduit avec l’autorisation de l’honorable sheykh Faraz Rabbani (qu’Allâh le récompense)